Il est sable
Il est vent
Son épée frappe l'âme
Et déchire les corps
Sans répit
Mais sans haine
Il mange les mémoires
T'en souviens-tu, Morgennes ?
Le temps est un voleur qui ne te donne rien
Sinon des jours de deuil et des nuits de chagrin.
16 juillet 2010
(dédié à David Camus)